• Ma Fée Line

     

    Il y a l’effet que me font les fées

    Et les faits sont là.

    Ma fée Line

    Est  au logis

    Comme la mythe au logis 

    Sans bruit elle fait.

    Ma fée raille

    De temps en temps

    Mais de sa bonne humeur

    Jamais ne se défait

    "Tout est fait Eric !".

    Ma fée n’est pas ma bonne

    Mais elle m’a à la bonne

    Et de  janvier à décembre

    C’est fou ce qu’elle fait

    Pour que je vive un conte de fées.

    Nous sommes faits

    L’un pour l’autre

    Sans que je marche à la baguette.

     

    Roland

     

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  • Cendrillon s’est égarée

    En partance pour d’autres rêves

    Notre amour au port s’est amarré

    Dans le silence je l’attends sur la grève

    Reviendra-t-elle un jour me tendre la main ?

    Ineffable souvenir, douce beauté

    Loin de toi je ne vis point

    L’aurore pourtant diffuse une douce clarté

    Ô tendre douceur, ma blessure, que tu es loin !

    Naurais-tu en ton  âme aucune pitié ?

     

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  •  

    Un vache de tour

     

    Lors d’un atelier d’écriture, on nous avait  remis cette photo et demandé à chacun  un texte pour l’accompagner. Voici ce que l’image m’a inspiré…

    Un vache de tour

    Ici Léon. Bonjour mesdames, bonjour messieurs. Nous sommes en direct des Champs, pour la dernière étape du tour. Il fait une journée torride ça va de mal en pis pour ma santé. Vous allez vivre un moment important, ne bousez pas du canapé, ne quittez pas votre petit écran, poussez "les tables" si elles vous gênent.

    La vache ! Malgré la chaleur, les coureurs sont encore en pleine forme, n’ont pas bu que du petit lait ce matin. Un peloton d’une dizaine de bisons presque futés, le jarret tendu lancent le sprint, tandis que Veaudoux, de la formation « la Vache qui sourit », semble vouloir prendre le taureau par les cornes et se détache.  A l’arrière de la course  c'est l'écrémage complet, tellement on roule vite. « L’équipe La Charollaise est en perdition », me dit-on dans le casque. Va pas faire son beurre cette année, pas de bol…

    Devant ça roule toujours aussi fort, des vrais boeufs, c’est l’ultime galop! Ca vous en bouche un coin… Coup de théâtre ! C’est Blanchette, la crème du peloton qui s’échappe, surprenant tout le monde et vient couper le fil barbelé sous les naseaux fumants du séduisant Ovibos de la formation  « Taureau Fêlé »,  et qui signe là sa première victoire, tandis que le beau vidé s’écrie l'oeil bovin : « Va te faire traire ! ». 

    La gagne c’est aussi la bise de miss Belle des Champs au vainqueur, qui se voit remettre une gerbe de foin ainsi qu'une caresse dans ses cheveux queue de vache. Le bonheur n’est-il pas dans le pré ? 

    Toute ressemblance…

     

     

     

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  • Le coq pour les croqueurs
    Le coq du village

     

    Le coq du village avait fière allure

    Ce n'était pas un coq laid

    Son chant émerveillait les demi-mondaines

    Même les plus endurcies.

    Il se prenait pour un chapon

    Le roi de la Bresse

    Lui qui venait d’une basse cour.

    Il avait l’allure certes, mais pas le langage.

    Son cocorico matinal  n’avait pas de rival

    Alors le rupicole en profitait.

    « Je vais leur filer la chair de poule à mes poulardes »

    Sur une brouette, ou sur le tas de fumier

    Le coquelet s’égosillait au soleil levant

    Et même sous la pluie

    Essayant de séduire la plus jeune cocotte.

    Mais celle-ci téméraire lui jeta en plein bec

     «  Va te faire cuire un oeuf !».

    Alors que la gélinotte, se marrait

    La poulette  en rajouta :

    « T’as beau être un coq tu finiras comme la poule, au pot ! 

     Tu vois t’as pas de pot. »

    Alors le coquelet fit son cul de poule,

    Et ferma son bec devant la Belle.

     

    Roland

    Le coq pour les croqueurs

     

     

    Le coq pour les croqueurs

     

     Sont beaux nos coqs en Bresse

     

       

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  • A toi

     

    Il est des mots qu’on ne dit pas,

    Rien que pour le plaisir de l’attente,

    Du bonheur de les dire tout bas.

     

    Il est des mots que l’on n’écrit plus,

    Par peur qu’un jour ils  ne s’effacent

    Et ne reviennent jamais plus.

     

    Et pourtant il en est que j’écrirai

    Même avec mon sang, encore et toujours

    Il en est que je te dirai.

    Sans jamais qu’ils ne s’envolent un jour.

     

    Au-delà de notre amour sans frontière

    Par delà, nos pleurs et nos rires

    Ton nom sera toujours ma seule prière.

    Je t’aime à en mourir.

     

    Roland

     

     

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