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Par Roland01 le 9 Avril 2016 à 11:57
Folie.
Serait-ce ta voix que j’entends au loin
Cette douce brise qui murmure
Et qui se perd soudain
Pour revenir dans mon ciel obscur.
J’ai peur de tout ce temps
De ces heures qu’il me reste à vivre
De cette vie sans toi qui est le néant
Ma tête tourne et je chavire.
Je regarde et implore le ciel
Pour qu’il te rende à moi
Et les yeux face au soleil
Ma folie se libère et je te vois
Ton visage aussi beau qu’hier
M’apparaît et je respire ton parfum
Je tends les mains dans la lumière
Et ton sourire se fait doux, enfantin.
Le visage en larme je tombe à genoux
Et revis ces heures brèves de bonheur
Où la vie semblait être à nous,
Dans cet univers d’amour et de fleurs.
Aujourd’hui, je suis las de cette vie
Où plus rien n’a d’importance,
Le soleil noir de la mélancolie
Envahit ma pensée vide de ta présence.
Roland
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Par Roland01 le 8 Avril 2016 à 11:13
Rencontre
C’est un jour comme un autre, sans aurore
Où chacun cherche le repos béni,
Celui de l’âme ou du corps
Qu’importe pourvu que ce soit l’oubli.
Un pâle soleil m’invite en son voyage
Avec un sourire printanier
Il me prend la main et je m’engage
D’un pas hésitant sur quelques sentiers
Pauvre étoile, lumière passagère
Mais avec tant de charme
Je te suis dans ta course, belle étrangère
En espérant y perdre mon âme.
Nos paroles ne sont que subtilité
Et nos regards qu’éloquence
Instant où l’on voudrait l’éternité
Dans cet univers où plus rien n’a d’importance.
Au fil du temps ton regard moqueur
Cherche le mien qui se veut indifférent
Derrière un sourire charmeur
Je partage ton univers pour un instant.
Pèsent sur nous des regards inquisiteurs
Et quelques murmures de commères.
Il faut quitter la table il est l’heure
Adieu donc bonheur éphémère.Roland La Fresnaie 29 mars 99
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Par Roland01 le 14 Février 2016 à 09:33
Ma douce compagne.
Ô ma douce compagne ! Mon bonheur !
Laissez-moi cueillir en votre jardin
Vos rêves à peine éclos. Sur mon cœur
Je vous fais le serment encore ce matin
De vous chérir jusqu’à la fin des temps.
Vous ne dites rien Madame mais je lis
Dans votre regard tant d’espoir inavoué
Ma douce amie, si vous saviez comme je vous chéris
Mais oserai-je un jour vous le dire Ô ! mon aimée.
Ouvrez encore, ma douce, la porte de votre jardin
Comme au temps jadis de nos amours
Quand sous la pénombre je vous faisais la cour
Timidement osant même vous prendre la main.
Vous fûtes pour moi un havre de bonheur
Durant toutes ces années partagées
Vous m’avez offert toutes vos heures
A l’ombrage si tendre de votre verger.
Ô ma douce compagne, je respire votre vie
Sans elle la mienne ne serait qu’indifférence
Souffrez ma mie, que ce soir je romps ce silence
Par mes tendres aveux murmurés à demi.
Roland
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Par Roland01 le 30 Décembre 2015 à 08:45
Le temps n’en fait qu’à sa guise
Ici pas de neige, pas de flocons
On surfe alors sur la toile
Mais au bord de mer il y a des flots cons
Et là on surfe même sous les étoiles.
Là-haut le soleil s’accroche, insolent
On s’en fou toujours ça de pris en attendant
D’aucuns diront « On va le payer un jour »
Mais pourquoi être redevable toujours ?
« Noël au balcon Pâques aux tison»
Je serai épargné, chez moi pas de balcon
De ma fenêtre je regarde l’astre fanfaron
Qui me susurre : « sont vraiment cons !»
Je cligne les yeux et lui souris
Mon cœur se réchauffe auprès de lui
« Je suis là pour longtemps l’ami »
Me dit-il en brillant du haut de sa galaxie.
Paniqués, les jardiniers s’affolent
En décembre ça bourgeonne
Chez moi c’est toute l’année
Pas de quoi sur le temps ruminer.
Certains râlent : « c’est la faute à la pollution,
Si la nature aujourd’hui est détraquée »
Ceux-là se font même matraqués
Quand ils élèvent la voix dans les manifestations.
Le temps, a toujours alimenté les conversations
Sans lui qu’aurions-nous à dire au petit matin
Au voisin que l’on croise vide d’émotion
Et qui sur ce bref échange suit son chemin.
Décembre trop chaud, ho ! Dérision
Alors j’écoute « Tombe la neige »
Le soleil se marre de ces tendres arpèges
Et danse heureux, sur mon microsillon.
Le soleil a toujours raison.
Roland Laurent
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Par Roland01 le 27 Février 2015 à 07:53
L’été se meurt
L’été se meurt sur les fleurs déjà fanées
Près du feu de bois, je m’offre une trêve
J’écoute attendri tes larmes chanter
Et j’entends vivre tes rêves.
L’été s’éteint dans la tiédeur
Et nos désirs se font moins brûlants
Pourtant je t’aime encore plus qu’avant
Toi ma certitude Toi, mon Bonheur !
Les brumes épousent la chaleur de ton corps
Elle vaut bien la brûlure d’un soleil estival
Caresse éphémère sur nos corps à corps
Bercés par le doux chant des cigales.
L’été agonise sur nos plages. Indocile
La vague efface nos empreintes sur le sable
Mais il reste en nous des images indélébiles
De notre amour à jamais inavouable.
L’été nous quitte, il s’en va quelque part
Ta menotte tremble dans ma main
Déjà quelques frimas, il se fait tard
Et vient la peur des lendemains.
L’été expire mais pas nos serments
Ils sont éternels devant la fuite du temps
Ô ma tendresse ! Restons encore des nuits
Je veux cueillir en toi, tous les fruits interdits.
L’été se meurt mon Amour, mais pas nos saisons.
Nous vivrons encore des beaux jours et des automnes,
L’hiver viendra, le printemps s’éveillera à l’horizon
Près du feu de bois j’enlacerai ton corps qui frissonne.
J’écouterai à nouveau tes larmes chanter
Je cueillerai émerveillé, tes rêves à foison
Auprès de ce feu tu m’entendras murmurer
« Je t’aime ! » Toi ma plus belle Saison.
Roland
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