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Au nom de la rose.
Cueillir les roses de l’éternelle jeunesse
Hiver et autres saisons qui nous dépriment
Rien que pour leur tendre délicatesse
Invitation sans faire-part au rêve sublime
Sans jamais craindre leur tendresse
Tenir dans notre main leur bonheur intime
Inscrire dans les orages de nos vies leur sagesse
Ne plus avoir peur de l’espérance ultime
Encore, comme d’une épine qui nous blesse.
Roland
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Eléonore et l’orgueil
L’indifférence vous rendait encore plus belle que très.
O ! Tendre amour à tout jamais vous fûtes mon regret
Rien qu’une fois j’aurais voulu vous tenir la main, vous chérir
Grand était mon amour dans le jardin de mes tendres désirs
Unique beauté dans le silence de mes aveux secrets
Eléonore, votre prénom résonne au fond de mes abîmes
Il chante encore au fond d’un cœur qui déprime
L’orgueil, hélas sépara deux cœurs avant qu’ils ne s’expriment.
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Si je passais, peut-être demain
Près de vos fleurs épanouies
Je cueillerais dans vos jardins
Les plus belles ancolies.
Je ne serais qu’une ombre
Glissant dans vos allées
Et dans la pénombre
Je volerais vos secrètes pensées.
Près de vos fleurs épanouies
Je méditerais obscur baladin
Et dans le jour qui s’évanoui
Je vous attendrais jusqu’au matin.
Si je passais peut-être demain
Sur le bord de votre chemin
Auprès de vos arbres en fleurs
Je vous offrirais mes bonheurs.
La porte ouverte vous me laisseriez
Comme une invitation à ma quête
Et sans hâte le cœur et l’âme en fête
Je respirerais les senteurs oubliées.
Vous me feriez alors fuir mes incertitudes
Pour un instant et un futur bien présents
Ainsi je déposerais pour toujours ma solitude
Balayée à jamais par vos doux serments.
Si je passais, mais je viendrai, je le sais
Vers vous le temps n’a plus d’importance
Je souhaite cueillir encore sous les cyprès
L’ombre de vos soupirs, sans impatience.
Roland
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