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Par Roland01 le 20 Décembre 2013 à 09:15
Ho ! vous qui nous portez
Depuis notre naissance
Sur ce banc vous vous reposez
Pour une courte vacanceVous avez parcouru le monde
Et usé bien des semelles
Entrainant dans votre ronde
Des milliers de ritournellesC’est l’instant où vos mollets
Offrent aux passants
L’harmonie du geste encore dansant
Sur ce banc, même à l’arrêt.C’est l’hymne à vos belles jambes
Une symphonie des chaussures
Louant des orteils qui flambent
Sous les chaussettes qui les torturent.Mais, c’est l’élégance de la posture
Que l’objectif du passant volera
Et qu’il mettra dans sa boîte obscure
Comme un tableau délicat.
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Par Roland01 le 6 Décembre 2013 à 13:16
Petit homme.
Tu as le nez dans les étoiles
Les yeux dans la voie lactée
Tu voudrais bien mettre les voiles
Mais tu ne fais que rêver.
Tu fais un clin-d’œil à la lune
Car tu viens de la quitter
Quelques instants pour faire fortune
Avec tes copines les bonnes fées.
Tu reviens avec des mots magiques
Chanter dans ton univers
Et de ton sourire angélique
Saluer Dieu le Père.
Tu dis que le monde des hommes
N’est vraiment pas intéressant
Et tu voudrais petit bonhomme
En parler au Tout Puissant.
Alors dans ta prière du soir
Tu lui demandes la clef des champs
Pour sortir de ta tour d’ivoire
Et tuer tous les méchants.
Tu n’as plus la tête dans les nuages
Et du haut de tes trois pommes
Tu rêves que les enfants de ton âge
Devraient donner un coup de mains aux hommes.
Pour répondre à ABC Poétiquement Roland
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Par Roland01 le 24 Septembre 2013 à 08:51
Elle court la rumeur
Mais qu’elle se taise, alors la rue meurt
Lisez cette histoire…
Meg avait soif d’aventures
Et recherchait un marlou.
Il parait qu’un mac vint du Jura
Et doucement à son oreille lui susurra
« Tu seras ma reine !
Arpente pour moi le macadam
Car je suis un bon mac à dames. »
Et il ajouta :
« Tu vois, en haut de ce chêne
Je planque ma coke
Je l’appelle l’arbre à came. »
Le beau sut qu’elle marchait droit
Alors il fit d’Elle sa fidèle
Et Meg se donna à lui pour la vie
En plus de ses économies.
Mais un matin, banal à mourir
Le Beau monta dans son arbre
Comme lui la planque était vide.
Alors penaud, il vacilla, redescendit
Et Meg lui prêta son épaule.
Le souteneur soutenu par sa belle
Fut la risée des filles de joie
Qui pour une fois étaient gaies
Devant ce barbeau
Qui n’avait rien d’un beau poisson.
Ivre du matin au soir
Sur la terrasse il s’installa
Et déclara un jour à sa régulière :
« Je bois un dernier calva à Calvi
Je m’étire puis je me tire.
Le tirailleur se tire ailleurs !
Oh ! Meg ! Offre- moi encore un mug
Je te livrerai alors mes pensées
Et l’avis que j’ai sur la vie
D’un mec pas fait pour être mac. »
Son beau Mik, mac d’occasion
Jura de repartir dans son Jura
S’habilla sur son 39 en pensant
« Je suis quand même un Dôle de mac. »
Mik compris alors que Meg était sa drogue
Son héroïne à l’état pur.
Alors le mac, en manque de came
La supplia de le garder.
De son mac jamais elle ne se moque
Et le beau fait des vers
Depuis qu’il n’en boit plus
Et de temps à autre
Elle et Lui, font l’amour dans le pré.
La rumeur comme le vent
S’est installée dans la rue
Les mauvaises langues se sont déliées
« Meg et Mik, Mac du Jura
Coulent des heures dans un vrai micmac
Roland
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Par Roland01 le 4 Juillet 2013 à 09:51
Ma chère « Picasso »
Quand le cœur battant
Au petit matin naissant
Pour quelques vacances
Tu m’invitais au voyage.
J’aimais, dans la douceur des matins
Où joyeux, de l’heure
Je quittais notre modeste demeure
Pour retrouver nos chers cousins.
Je savais déjà que tu m’attendais
Dans la petite gare de Sathonay
Je pressais alors le pas sur le chemin
Auprès de mon père me tenant la main.
Assis sagement à la première place
Je voyais défiler le paysage
Quelques fois le reflet de la glace
Me renvoyait mon image.
Dans ta robe crème et corail
Flirtant avec les verts bocages
Tu filais gracieuse sur les rails
M’offrant de merveilleux paysages.
J’écoutais isolé dans mes pensées
Le ronronnement fidèle de ton moteur
Absent de tout, je me laissais bercer
Heureux d’entendre ta bonne humeur.
Ma mère endimanchée, devait sourire
J’aimais sa présence et celle de papa
Alors, confiant et sans mot dire
A ma rêverie je me donnais, cahin-caha.
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Par Roland01 le 24 Juin 2013 à 12:46
Il pleut sur mon âme
Elle n’a pas de parapluie
L’eau ruisselle sur mon cœur
Il est habitué aux intempéries
Et ne craint plus les nuages.
Il neige sur ma vie
Et déjà le soir blanchi
Il vente sur mon corps
Et je courbe le dos,
Pour mieux me protéger.
Le froid gèle mes veines
Et mon sang se glace
Mes os comme le bois mort
Craquent sous les embruns,
Mais je résiste et marche encore.
De mes quatre saisons
J’ai consommé les meilleures
Il me reste encore l’hiver
Et je suis heureux de le connaître.
Comme le nouvel ami qui me salue.
Salut à toi ! Ô vieillesse !
Tu n’es pas mon ennemie
Je me suis préparé à tes frimas.
Salut à toi général Hiver
Je ne crains point tes assauts.
Au-delà de tes bourrasques
J’avancerai tel le pèlerin
Courbant l’échine de plus en plus
Ô Crépuscule ! Je ne te hais point.
Je chemine tenant ma lampe allumée.
Salut mes printemps insouciants !
Salut mes étés parfois chauds !
Salut mes automnes mélancoliques !
Vous fûtes mes fidèles saisons,
A vous tous, je dois bien une pensée.
Roland
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