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    Apocalypse

    Silhouettes fantomatiques, les soldats avançaient, traînant le pas. Ils semblaient porter en eux tout le fardeau d’une guerre qu’ils n’avaient pas souhaitée. Je devinais sur les visages couverts de boue, des rides profondes. Malgré leur jeunesse, leurs épaules parfois se voûtaient, tandis qu’au loin le canon grondait. La forêt s’obscurcissait sous les coups de la mitraille. Ici et là des bois déchiquetés victimes eux aussi de la folie des hommes, retardaient l’avancée des fantassins. Les arbres ainsi dépouillés, souffraient comme les humains de leurs blessures. Il sembla même que l’un des poilus les entendit gémir. Il hurla. « Bon Dieu arrêtez ce massacre ! Je !!! » mais il n’eut pas le temps de terminer sa phrase. L’ombre meurtrière s’abattit autour de lui et de ses compagnons de misère. L’apocalypse était en marche…

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    Danube est revenu de la clinique. Il est très fatigué . Il a perdu quelques grammes mais c'est énorme pour ce toutou. Il lui faudra du temps pour se remettre. Bisous  bisous du petit chien

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  • Nuit d’été

     

    En ce chaud  crépuscule de juillet

    Elle s’endormit dans la moiteur du soir

    Le jour épuisé au loin s’enfuyait

    Et je fermais enfin mes yeux dans le noir

     

    Réveillé par quelque mauvais rêve

    Je contemplai alors son corps dans la pénombre

    Voilé de sa pudeur en tenue d’Eve

    Habillé de ses mystères, il brillait dans l’ombre.

     

    J’aurais aimé être ce rayon de lune

    Qui vint en douceur épouser ses contours

    Dans ses caresses et sa danse nocturne

    Il promena son halo, sans détours.

     

    Je découvris alors ses formes parfaites

    Qui tant de fois m’appellent au sublime

    Glissant timidement un regard sur ce décors de fête

    Je bénissais cette nuit  et son  bonheur intime.

     

    Ainsi je restai un long instant éveillé

    Admirant ce tableau digne d’un artiste

    N’osant un geste qui put la réveiller

    Et rompre le charme  de ce moment intimiste.

     

    Enfin les yeux mi-clos,  à Morphée je me rendis

    Savourant encore ma vision les yeux fermés

    Puis dans de nouveaux rêves je me perdis

    Emportant avec moi, l’image de ma bien aimée

     

    Ho beauté de l’être tant chéri

    Je vole pendant ton sommeil

    Tous les trésors et les merveilles

    Que tu déposes près de mon cœur guéri.

     

     

     

    Roland 

     

     

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  • Danube c'est son nom, il a 6 ans. C'était les vacances à Ste Maxime.

     Il doit maintenant se remettre d'une opération délicate. C'est un battant il gagnera cette bataille, j'en suis certain. 

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  • Les âmes à la dérive

     

    Nos âmes blessées, fatiguées, dérivent sur l’océan des jours. Trouveront-elles enfin leur port, l’Eden où elles aspirent vivre en paix ?

    Il faut s’accrocher à ce radeau qu’est la vie et se laisser porter sur les flots houleux de l’existence. Puissent-ils nous faire voguer vers des îles de douceur et de soleil, là où se réfugient les cœurs en convalescence.

    Quand je les aurais trouvées, la première je l’appellerai Sérénité, les autres porteront ton nom. Se peut-il qu’un jour nous trouvions cette paix, cette harmonie, cet épanouissement qui fait que la vie n’est que lumière…

    Roland

     

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