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Les enfants de la rue
A voir ce qu'on fait et ce qu'on laisse sur terre, seul le silence est grand le reste n'est que faiblesse. A De Vigny
Et si, sans attendre nous avions tout simplement une pensée pour ceux qui souffrent, pour ces enfants qui n'ont plus rien que leurs yeux et leurs poésies de la rue.
Et si nous pensions un peu plus à leurs ventres qui leur font mal de ne rien avoir à manger, quand le notre nous fait souffrir de trop avoir festoyé. Si nous pensions à leurs lèvres dessécher par le soleil, où la mouche se pose pour sucer le dernier souffle de leur vie, quand nous détournons nos regards de dégoût, et que notre bouche avide mord encore et encore dans l'opulente chair et s'abreuve de liqueur. Peut-être qu'alors éprouverions-nous tout simplement de la honte.
Face à ces images qui défilent devant mes yeux je me tais, et laisse couler mes larmes en silence.
Roland
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Je m'adresse à vous, la gent féminine
Vous êtes si mignonnes lorsque quelques petits grammes viennent se poser sur vos contours gracieux. Ennemis intimes de votre silhouette, vous tenter de les chasser, mais souvent la gourmandise est plus forte. Ho! Régime. On n'aime tellement ce qui est bon, alors à quoi bon se priver. Epicuriennes vous aussi, vous avez bien droit à quelques friandises. Vous le savez sûrement, vos hommes louchent sur les silhouettes de mannequin, mais ce qu'ils préfèrent et de loin, c'est encore vos petites rondeurs qui vous vont si bien. Ne changez rien de grâce, et si la vendeuse se trompe sur votre taille, alors taillez la route au plus vite...changez de crèmerie...Et soyez gourmandes de la vie!
Plein de bisous Roland
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