• Les âmes à la dérive

     

    Nos âmes blessées, fatiguées, dérivent sur l’océan des jours. Trouveront-elles enfin leur port, l’Eden où elles aspirent vivre en paix ?

    Il faut s’accrocher à ce radeau qu’est la vie et se laisser porter sur les flots houleux de l’existence. Puissent-ils nous faire voguer vers des îles de douceur et de soleil, là où se réfugient les cœurs en convalescence.

    Quand je les aurais trouvées, la première je l’appellerai Sérénité, les autres porteront ton nom. Se peut-il qu’un jour nous trouvions cette paix, cette harmonie, cet épanouissement qui fait que la vie n’est que lumière…

    Roland

     

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  • Les enfants de la rue 

     A voir ce qu'on fait et ce qu'on laisse sur terre, seul  le silence est grand le reste n'est que faiblesse. A De Vigny

     

    Et si, sans attendre  nous avions tout simplement une pensée pour ceux qui souffrent, pour ces enfants qui n'ont plus rien que leurs yeux et leurs poésies de la rue.

    Et si nous pensions un peu plus à leurs ventres qui leur font mal de ne rien avoir à manger, quand le notre nous fait souffrir de trop avoir festoyé. Si nous pensions à leurs lèvres dessécher par le soleil, où la mouche se pose pour sucer le dernier souffle de leur vie, quand nous détournons nos regards de dégoût, et que notre bouche avide mord encore et encore dans l'opulente chair et s'abreuve de liqueur. Peut-être qu'alors éprouverions-nous tout simplement de la honte.

    Face à  ces images qui défilent devant mes yeux je me tais, et laisse couler mes larmes en silence.

    Roland 

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  • Je m'adresse à vous, la gent féminine

    Vous êtes si mignonnes  lorsque quelques petits grammes viennent se poser sur vos contours gracieux. Ennemis intimes de votre silhouette, vous tenter de les chasser, mais souvent la gourmandise est plus forte. Ho! Régime. On n'aime tellement  ce qui est bon, alors à quoi bon se priver. Epicuriennes vous aussi, vous avez bien droit à quelques friandises. Vous le savez sûrement, vos hommes louchent sur  les silhouettes de mannequin, mais ce qu'ils préfèrent et de loin,  c'est encore vos petites rondeurs qui vous vont si bien. Ne changez rien de grâce, et si la vendeuse se trompe sur votre taille, alors taillez la route au plus vite...changez de crèmerie...Et soyez gourmandes de la vie!

    Plein de bisous Roland 

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  • Mes Années soixante  

    (en réponse  au poète Autresrimes) Mes années soixante

     

     

    Année soixante! J’avais 12 ans. Mes parents achetèrent leur premier réfrigérateur, la télévision, la machine à laver. Le progrès était en marche, bouleversant les habitudes des anciens, au grand plaisir de la jeunesse qui se trémoussait sur les musiques yéyé. Ma sœur allait sur ses quinze ans et devenait une jeune fille aimant sortir, rire et danser. Que de soirées nous passâmes chez Dany notre grande copine, à écouter de la musique, malgré les soupirs de maman.

     

    Années soixante ! Années cultes. Notre premier « tourne-disque ». Quel bonheur ! Un « Philips » rouge et beige, acheté par nos parents. Au début de cette décennie « révolutionnaire », celle de la nouvelle vague, mais aussi celle de ma douzième année, la jeunesse découvrait les émois de son printemps en écoutant les chansons tendres et celles plus virulentes de cette nouvelle génération de chanteurs comme Elvis, Paul Anka, Pétula Clark qui voyageait avec son chariot, Johnny, les Chaussettes Noires, Neil Sedaka sans penser un seul instant qu’un nouveau monde était en marche.

    Elvis Presley abandonnera sa carrière de chanteur pour se consacrer à Hollywood. Celui qu’on surnomma le « King » deviendra l’idole de millions de jeunes adolescents, tandis qu’à Paris, le Golf Drouot était le rendez-vous et le tremplin de toute une jeunesse passionnée de rock. A partir de mai 61, en direct de ce temple, la télé en noir et blanc, diffusera « Age tendre et Tête de Bois », l’émission  fétiche des ados, qui pouvaient ainsi se pâmer devant leurs idoles.

    Le rock inscrivait alors ses lettres de noblesse et dérangeait quelque peu les anciens, plus habitués aux trémolos des chanteurs comme Tino Rossi ou Luis Mariano, pour ne citer qu’eux. Les 45 tours, devenus aujourd’hui des objets de collection, faisaient le bonheur des adolescents. Ils diffusaient en boucle du matin au soir les refrains à la mode, tandis que tout la-haut un spoutnik visitait pour la première fois l'espace. La musique résonnait fort dans les chambres des ados et dans notre passage à niveau, (maman était garde barrières) malgré les suppliques des parents qui réclamaient gentiment de baisser le son, mais en vain.

    Au passage des trains, le tourne-disque tremblait si fort que le saphir sautait sur le microsillon des 45 tours, pour revenir au point de départ.  Il m’arrivait de tenir le bras de l’électrophone pendant le passage d’un convoi, ainsi je préservais le disque et évitais surtout le bruit disgracieux et énervant du saphir balayant sans ménagement le vinyle. 

    La génération des yé-yé balayait tout sur son chemin sous un ciel tendre et insouciant. « Le temps des copains » venait de naître, comme le chantera délicieusement Françoise Hardy.

    En ce début 60, la voix sensuelle de Dalida interprétant « Les enfants du Pirée » roucoulait du matin au soir dans toutes les chaumières pendant que Johnny, notre rocker national, enflammait déjà les planches et les cœurs, en ne laissant que des chaises brisées lors de ses passages sur scène. Sa légende était née, il avait 17 ans. Eddy Mitchell, soignait sa coupe de cheveux, les jeunes de 15 ans imitaient leurs idoles, quant à moi, je fêtais mes douze ans incognito. J’aurais aimé avoir une guitare, jouer Apache, et qu’on me prenne pour un héros. Mais voilà, j’avais les cheveux en brosse et j’étais petit : il me faudra encore grandir et apprendre à l’école tandis que Richard fredonnera un peu plus tard  «  J’entends siffler le train ». Comme c’est bizarre !

    Roland

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  •  

    Joyeux Noël Amis Poètes!

     

    Que votre plume enchante encore et encore nos yeux et nos oreilles. Que vos mots nous fassent oublier les maux ici bas. Que vos belles phrases s'envolent  pour se poser sur  nos cœurs.

    Amitié  poétique    Roland

      

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