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Mes quatre saisons
Il pleut sur mon âme
Elle n’a pas de parapluie
L’eau ruisselle sur mon cœur
Il est habitué aux intempéries
Et ne craint plus les nuages.
Il neige sur ma vie
Et déjà le soir blanchi
Il vente sur mon corps
Et je courbe le dos,
Pour mieux me protéger.
Le froid gèle mes veines
Et mon sang se glace
Mes os comme le bois mort
Craquent sous les embruns,
Mais je résiste et marche encore.
De mes quatre saisons
J’ai consommé les meilleures
Il me reste encore l’hiver
Et je suis heureux de le connaître.
Comme le nouvel ami qui me salue.
Salut à toi ! Ô vieillesse !
Tu n’es pas mon ennemie
Je me suis préparé à tes frimas.
Salut à toi général Hiver
Je ne crains point tes assauts.
Au-delà de tes bourrasques
J’avancerai tel le pèlerin
Courbant l’échine de plus en plus
Ô Crépuscule ! Je ne te hais point.
Je chemine tenant ma lampe allumée.
Salut mes printemps insouciants !
Salut mes étés parfois chauds !
Salut mes automnes mélancoliques !
Vous fûtes mes fidèles saisons,
A vous tous, je dois bien une pensée.
Roland
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Commentaires
Il pleut sur son âme
et avec quelques battements rapides et discrets ,
Son coeur essuie ces gouttes de pluie
Il pleut dans son coeur,
et celui ci deverse sans compter
sur son visage fatigué
toutes la tristesse des paroles qui lont bléssé.
Ô tristesse, Ô maladresse pourquoi t'archarnes-tu
Sur ce doux Poète qui loge ici ?
Ne pouvaient vous donc pas le laissez vivre en Paix?
Amitiés et bisous de la Fée
J'apprécie beaucoup ce poème des quatre saisons et la philosophie poétique qu'il dégage. Une douce mélancolie salue l'hiver proche. Pèlerin de la vie, tu as allumé ta lampe de poète. Merci.
Lorraine
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L'hiver peut être une très belle saison, avec une bonne couverture