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Les rois de la forêt
Salut roi de la forêt.
J’ai entendu dire que les arbres se parlaient et qu’ils ne dormaient presque pas. Dites-moi est-ce vrai ? Parfois j’entends dans les feuillages le vent jouer. Il bondit du frêne au boulot, fait la causette au sapin avant de dire bonjour au frêne, s’engouffre dans quelques buissons, puis se calme soudain. Faut pas déranger les oiseaux.
Je marche lentement à travers vous peuples de la forêt, et des craquements me rappelle que je suis jamais seul. J’ai pas peur de vous, non bien sûr, simplement la crainte de l’homme qui pourrait peut-être faire du mal. Je sais que parfois vous pliez, peut-être même pleurez-vous lorsque la hache sans état d’âme pénètre votre tronc. Vous savez d’avance ce qu’il vous attend. Vous tomberez majestueux sous les coups de butoirs et même les petits lutins n’y pourront rien. Vos entrailles seront mises à nu et aucun regard compatissant ne viendra plaider votre cause.
Salut Toi, sentinelle de la forêt. Dis-moi, depuis combien de siècles vis-tu dans ce bois ? Tu as dû en voir des orages, tu as dû en abriter des malheureux et même des amoureux. Les fées sont souvent du voyage. Elles aussi protègent ton entourage, mais ne peuvent pas tout. Je sais qu’elles sont là, et que l’on peut voir danser dans les matins brumeux les Elfes aux pouvoirs magiques. Je sais tout ça. Oh ! Rois des forêts ! vous êtes les gardiens de nos contes de fées, vous êtes la maison de tout un peuple qui vit dans l’harmonie et l’homme parfois est bien cruel.
Je promène ma mélancolie et je marche sur des tapis de feuilles mortes. Ma mémoire chante en sourdine et j’entends la voix de ma mère. « Il était une fois… » et ses mots m’emportaient dans des forêts immenses tandis que mes yeux se fermaient lentement pour une nuit tranquille. Le bois mort craque sous mes pas, la nuit descend et je frissonne, tandis que la lune joue à cache-cache et que l'ombre des arbres se dessinent sur le sol. Le peuple de la nuit va se réveiller pour m'accompagner dans ma solitude et protéger mon errance, loin de la folie des hommes.
Roland
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Commentaires
un très joli texte mais seule dans la forêt je ne serais pas rassurée surtout si le soir tombe
hello Roland
sympathique promenade lecture au coeur de la foret avec le précieux langage des arbres. Y a,la force enracinée ,la caresse de leurs troncs quand nous faisons corps avec eux, les enveloppant de nos bras , belles harmonies au coeur de la nature .
A+ du troubadour Emmanuel
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Bonsoir l'ami
tu as raison pour tout.
Les Etres du Peuples caché protège la Nature en général
et les forêts qui sont souvent dévastées.
Le travail ne manque pas
et mes soeurs et frères s'affairent du matin au soir.
Printemps été automne et hiver .
Quand aux arbres centenaires,'les Chevaliers'
gardiens le long des sentiers
dont le corps est perclus de douleurs
on eu eu fort à faire pour résister aux envahisseurs
Ils en ont subit des batailles, résister aux guerres meurtrières
et malgré leurs blessures , leurs membres souvent arrachés
ils sont encore là pour témoigner de ces atrocités
L'exemple en est pour le chêne Guilllotin
dans La forêt de Brocéliandre
D'autres' Gardiens' millénaires aussi sont devenus des "SAges"
Leurs sommets dépassant largement la Canopée
ils discutent avec les nuages qui leur apportent
des nouvelles du Monde entie
et sont comme les bouleaux et d'autres végétaux
le refuge des Elfes et des fées.
bisous tout plein de l'un de ces êtres soi disant irréel