• Un peu de repos

     

    J'ai bien mérité un peu de repos , non?

    Je vous souhaite  néanmoins une année riche en poésie, en douceur, et ne tirez pas trop sur les rênes...tout doux tout doux.

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    Lassitude de l'instant

     

    Ho ! vous qui nous portez
    Depuis notre naissance
    Sur ce banc vous vous reposez
    Pour une courte vacance

    Vous avez parcouru le monde
    Et usé bien des semelles
    Entrainant dans votre ronde
    Des milliers de ritournelles

    C’est l’instant où vos mollets
    Offrent aux passants
    L’harmonie du geste encore dansant
    Sur ce banc, même à l’arrêt.

    C’est l’hymne à vos belles jambes
    Une symphonie des chaussures
    Louant des orteils qui flambent
    Sous les chaussettes qui les torturent.

    Mais, c’est l’élégance de la posture
    Que l’objectif du passant volera
    Et qu’il mettra dans sa boîte obscure
    Comme un tableau délicat.

     

     

     

     

     

     

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  • Faut pas pousser

    J'avais la priorité à droite, t'es bigleux?

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  • Voici mon histoire, celle d'une feuille d'automne...

    J’étais une petite feuille. Comme tous les ans à l’automne, le vent mauvais m’arrachait de ma branche. Dans la cour de l’école, du haut de ma ramure j’étais bien, je voyais  jouer les enfants, je les entendais rire, ils chantaient en faisant la ronde autour de mon arbre. D’autres branchages supportaient mes copines et la brise m’apportait de leurs nouvelles. Un soir d’octobre, le vent souffla si fort que je me mis à tourbillonner dans  l’air frais et doucement je me retrouvai à terre au pied de mon géniteur. D’autres feuilles auprès de moi  s’amoncelaient se tenant chaud. « Reste avec nous. Nous allons demeurer ici, devenir un gros tas et les enfants pourront jouer à cache-cache ».

    Le lendemain matin, le cantonnier, tranquillement, ramassa d’autres feuilles éparpillées dans la cour et nous rassembla. Nous formions un petit monticule aussi haut qu’un bambin. Dès 10h, une ribambelle de petits, criant, chahutant, investirent la cour de récrée. Certains jouaient aux billes quand d’autres s’amusaient  au ballon prisonnier ou à chat perché.

    Le petit Jérémy se tenait près de notre tas de feuilles et commença de compter. Un…deux…trois... et sans se poser de question, se couchât sur  nous et se couvrit le corps de feuilles mortes. Son souffle était lent, il respirait notre parfum et je l’entendis murmurer : « Ici, sont pas prêts de me trouver. ».

    Dans la classe, la maîtresse, ne remarqua pas tout de suite qu’il manquait un élève, mais son œil avisé fut troublé par la place vide laissée par le petit garçon. «  Vous n’avez pas vu Jérémy ? » s’inquiéta-t-elle auprès des chérubins. Pas de réponse. Chacun était occupé soit à lire, ou bien écrire et même à profiter de l’instant pour discuter avec son voisin. Bruno, soudain sortit de son silence. « Mdame, je crois bien que mon copain est sous le tas de feuilles mortes. » « Comment ça ? » « Hé ben ! On… jouait à cache-cache, et je l’ai vu se rouler dans les feuilles. »

    Sans attendre la maîtresse se planta devant le petit monticule. « Jérémy, sors de là, la récréation est finie, mon petit. » Pas de réponse. Elle insista mais sans succès. Alors sans plus attendre elle enleva sans mal les feuilles qui servaient de couverture au petit garçon. Jérémy, était là, paisible, son souffle tranquille rassura la brave institutrice. L’enfant dormait tout simplement tenant dans sa main la plus belle des feuilles. « Réveille-toi mon petit. » La voix douce sortit l’enfant de ses songes. Il se leva, tituba un peu, regarda autour de lui, et se réfugia dans les bras protecteur de sa maîtresse d’école. « Tu sens bon la feuille séchée, allez viens on retourne en classe. Tu garderas en souvenir cette feuille d’automne. ».

    Dans un livre d’école  jauni par les ans, tournant les feuillets sans hâte, le jeune homme découvrit une feuille de platane qui dormait là entre deux pages. Elle paraissait avoir traversé le temps, ses belles couleurs avaient gardé tout le charme qui un jour d’automne avait troublé le bambin. Jérémy tourna délicatement la feuille pour ne pas la froisser, respira son odeur tandis qu’une larme coula sur sa joue. «  Mon Dieu, que tu es belle. » et le jeune homme referma le livre sur son souvenir. De son estrade, il regarda  à travers les carreaux tandis que dans la cour des enfants jouaient à cache-cache près d’un tas de feuilles mortes. « Ainsi va la vie » pensa Jérémy.

    "J'étais une petite feuille de l'automne et je passe mon temps parmi d'autres feuilles, celles du vieux livre de lecture de Jérémy."

     

    Roland Laurent. 

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    Il attendait à la porte de sa maison.

    J'avais envie de le prendre comme une peluche,

    et je l'ai pris en photo.

    A quoi pensait-il ? 

    De son air indifférent

    Il accepta ma présence

    Un peu cabot

    Il posa

    Devant mon objectif.

    Comme tu étais beau.

     

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