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Elle court la rumeur
Mais qu’elle se taise, alors la rue meurt
Lisez cette histoire…
Meg avait soif d’aventures
Et recherchait un marlou.
Il parait qu’un mac vint du Jura
Et doucement à son oreille lui susurra
« Tu seras ma reine !
Arpente pour moi le macadam
Car je suis un bon mac à dames. »
Et il ajouta :
« Tu vois, en haut de ce chêne
Je planque ma coke
Je l’appelle l’arbre à came. »
Le beau sut qu’elle marchait droit
Alors il fit d’Elle sa fidèle
Et Meg se donna à lui pour la vie
En plus de ses économies.
Mais un matin, banal à mourir
Le Beau monta dans son arbre
Comme lui la planque était vide.
Alors penaud, il vacilla, redescendit
Et Meg lui prêta son épaule.
Le souteneur soutenu par sa belle
Fut la risée des filles de joie
Qui pour une fois étaient gaies
Devant ce barbeau
Qui n’avait rien d’un beau poisson.
Ivre du matin au soir
Sur la terrasse il s’installa
Et déclara un jour à sa régulière :
« Je bois un dernier calva à Calvi
Je m’étire puis je me tire.
Le tirailleur se tire ailleurs !
Oh ! Meg ! Offre- moi encore un mug
Je te livrerai alors mes pensées
Et l’avis que j’ai sur la vie
D’un mec pas fait pour être mac. »
Son beau Mik, mac d’occasion
Jura de repartir dans son Jura
S’habilla sur son 39 en pensant
« Je suis quand même un Dôle de mac. »
Mik compris alors que Meg était sa drogue
Son héroïne à l’état pur.
Alors le mac, en manque de came
La supplia de le garder.
De son mac jamais elle ne se moque
Et le beau fait des vers
Depuis qu’il n’en boit plus
Et de temps à autre
Elle et Lui, font l’amour dans le pré.
La rumeur comme le vent
S’est installée dans la rue
Les mauvaises langues se sont déliées
« Meg et Mik, Mac du Jura
Coulent des heures dans un vrai micmac
Roland
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