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Il pleut sur mon âme
Elle n’a pas de parapluie
L’eau ruisselle sur mon cœur
Il est habitué aux intempéries
Et ne craint plus les nuages.
Il neige sur ma vie
Et déjà le soir blanchi
Il vente sur mon corps
Et je courbe le dos,
Pour mieux me protéger.
Le froid gèle mes veines
Et mon sang se glace
Mes os comme le bois mort
Craquent sous les embruns,
Mais je résiste et marche encore.
De mes quatre saisons
J’ai consommé les meilleures
Il me reste encore l’hiver
Et je suis heureux de le connaître.
Comme le nouvel ami qui me salue.
Salut à toi ! Ô vieillesse !
Tu n’es pas mon ennemie
Je me suis préparé à tes frimas.
Salut à toi général Hiver
Je ne crains point tes assauts.
Au-delà de tes bourrasques
J’avancerai tel le pèlerin
Courbant l’échine de plus en plus
Ô Crépuscule ! Je ne te hais point.
Je chemine tenant ma lampe allumée.
Salut mes printemps insouciants !
Salut mes étés parfois chauds !
Salut mes automnes mélancoliques !
Vous fûtes mes fidèles saisons,
A vous tous, je dois bien une pensée.
Roland
3 commentaires -
Et voilà, j'ai encore droit à une pose...!
Toute la journée on me promène d'un fauteuil au canapé
Souvent on me sort pour la balade
Et là je fais des galipettes;
Avec mon maître, c'est le pied
Je lui fais faire ce que je veux
Mais attention faut pas que j'abuse
N'est pas bête l'animal.
Hier j'avais droit au toilettage
Elle est sympa Carine
Elle a des doigts de fée...
Hum !!! j'adore les papouilles
Bon je vous laisse
Voyez-vous c'est l'heure du repas.
A une prochaine fois
Quelle vie de chien!
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Ma Fée Line
Il y a l’effet que me font les fées
Et les faits sont là.
Ma fée Line
Est au logis
Comme la mythe au logis
Sans bruit elle fait.
Ma fée raille
De temps en temps
Mais de sa bonne humeur
Jamais ne se défait
"Tout est fait Eric !".
Ma fée n’est pas ma bonne
Mais elle m’a à la bonne
Et de janvier à décembre
C’est fou ce qu’elle fait
Pour que je vive un conte de fées.
Nous sommes faits
L’un pour l’autre
Sans que je marche à la baguette.
Roland
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Cendrillon s’est égarée
En partance pour d’autres rêves
Notre amour au port s’est amarré
Dans le silence je l’attends sur la grève
Reviendra-t-elle un jour me tendre la main ?
Ineffable souvenir, douce beauté
Loin de toi je ne vis point
L’aurore pourtant diffuse une douce clarté
Ô tendre douceur, ma blessure, que tu es loin !
N’aurais-tu en ton âme aucune pitié ?
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